Les plaisirs du palais sont infinis
Quand vous mangez il se produit un phénomène digne d’une superproduction hollywoodienne dans votre cerveau. Une projection en Panavision se lance pour votre plus grand bonheur. A condition d’avoir pris la peine de former son goût et de construire son palais !
Car la perception d’un aliment au moment de la gustation procure au cerveau une image multi sensorielle et il faut être prêt à la recevoir.
Certains spécialistes divisent en deux notions le plaisir de manger : le liking (aimer) et le wanting (vouloir) qui utilisent des neurotransmetteurs différents.
Le cerveau se retrouve mobilisé sur plusieurs circuits et faisceaux qui font appel à des mécanismes distincts :
- l’insula
- l’amygdale (adéquation comportement et situation)
- le cortex singulaire (lié aux émotions)
- l’hippocampe (lié à la mémoire, il connecte un aliment à son contexte environnemental autant qu’à sa valeur émotionnelle)
- le langage (les mots pour dire le goût)
- le cortex frontal (le siège des décisions)
- l’aire tegmentale ventrale (qui induit les mécanismes de réactions face aux stimuli de la nourriture)
- et le noyau accumbens (qui donne la valeur émotionnelle d’un aliment et crée le lien entre le système limbique et la planification des actes).
C’est l’interconnexion de l’ensemble de ces composantes nerveuses et cérébrales qui définit le niveau d’adéquation entre nos perceptions de gustation et notre comportement alimentaire.